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Les peuls constituent la deuxième population nomade du niger. Comme les [Touareg], ils se signalent, eux aussi, par la persistance de leurs moeurs et de leurs traditions. Mais, malgré leur grande réserve pour préserver leur originalité, ils subissent souvent l'influence des populations environnantes, au point que, selon leur aire de résidence, les peuls présentent toujours quelques petites différences les uns par rapport aux autres. L'unité ethnique n'est cependant jamais rompue. Ils sont encore intégralement pasteurs, et nomadisent à longueur d'annéee à la recherche de bons pâturages. Ils ont le culte de la beauté. D'où le soin méticuleux qu'ils mettent à entretenir leur corp, et plus paticulièrement à réhausser l'attirance de leur visage et léclat de leurs yeux et de leurs dents. | |
Ils
ont un goût étonnant pour la
parure , mais ce sont surtout les hommes qui passent le plus de temps
à se maquiller. Leur habillement est relativement sommaire,
marqué seulement par le nombre des bijoux : boucles
d'oreilles, coiffures ornées de pièces, colliers
de perles et autres breloques multicolores. C'est que fidèles à leur paganisme ancestral, les peuls, qui vouent à leurs troupeaux un attachement qui semble lié à d'antiques cultes oriantaux, sont encore très peu touchés par l'islam auquel ils n'acceptent généralement de se convertir qu'après l'âge de 40 ans. Ils ont ainsi, de certaines institutions sociales comme le mariage, une conception assez particulière : le jeune peul doit d'abord séduire ca "fiancée", puis il doit s'arranger pour l'enlever à sa famille. Le couple entreprent alors de parcourir toute la région et s'aventure même quelquefois à l'étranger. Il n'acceptera un jour de se fixer que quand la femme, devenue mère, aura le sentiment qu'elle a assez voyagé. Chaque année, ils organisent une fête traditionnelle particulièrement bruyante et colorée : le " Guérewol " Elle est l'occasion de réjouissances diverses, de fiancailles (et donc d'enlèvements de femmes) et de baptêmes. |