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Peuples
nomades, les touaregs
malgré leur remarquable unité culturelle et
linguistique (ils ont une écriture appelée
TIFINAR, et leur langue le TAMACHEQ, est proche de berbère),
les touaregs du Niger se répartissent en
réalité en plusieurs tribus comme les KEL-AIR,
les KEL-GRESS, les IWILLI-MINDEN ou encore les IMMOUZOURAG. Les
touaregs furent longtemps de redoutables guerriers vivant
essentiellement de razzias. Ils ont une organisation
structurée en classes : classe des seigneurs, classe des
marabouts et la classe des artisants.
Le
régime matrimonial est le matriarcat.
Généralement lettrée, musicienne, bien
en chair et parée de bijoux, la
femme y joue un rôle particulièrement important.
Elle est beaucoup
consultée et honorée. La monogamie est de
règle, mais le divorce
existe. Les vêtements sont amples et le voile sur le visage
est très
répandu chez les adultes. L'habitat traditionnel est la
tente.
L'alimentation est à base de lait, de dattes et de mil. Les
touaregs, qui cohabitent généralement avec leurs
anciens serviteurs de race noire, les Bouzous ou Bella, sont surtout
des éleveurs de chameaux et de chèvre en zone
saharienne, de boeufs et de moutons en zone sahélienne. Ils
parcourent habituellement de très grandes distances avec
leurs troupeaux. Mais, depuis quelques années, l'action
conjuguée de la sécheresse qui raréfie
leurs pâturages, et du développement de
l'activité minière dans la région
d'agadez, les incite à une lente séndatarisation.
Beaucoup aiment aujourd'hui à faire du jardinage dans les
oasis, et à acquérir un emploi temporaire dans
les zones minières.
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